
À l’heure où l’écologie est au centre des débats, de plus en plus de personnes commencent à s’intéresser à l’éco-construction. Bien sûr, le nombre d’habitations BBC ou bâtiment basse consommation augmente tous les ans. Les gens préfèrent ce type de logement, car il est plus économique et peu énergivore. Découvrez tous les conseils pour réussir la construction de sa maison écologique.
Bien choisir le terrain pour la maison
Avant de parler du choix du terrain, il faut savoir que la construction d’un habitat a un impact significatif sur l’environnement et sur la santé de l’homme. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est essentiel et intéressant de s’investir dans l’immobilier du futur. Il s’agit en général de logements respectueux de la planète et des hommes.
En optant pour ce type d’immobilier, on peut obtenir une maison esthétique, tout en réduisant son empreinte écologique. D’ailleurs, l’éco-construction offre plusieurs avantages, mais il faut trouver un bon terrain pour en tirer le meilleur. Ce qu’il faut comprendre, c’est que tous les sols ne sont pas adaptés à ce type de logement.
De ce fait, lors des recherches, il est conseillé de miser sur un terrain bien exposé et protégé des vents dominants. Il est aussi recommandé d’examiner la présence de végétation ainsi que le niveau d’ensoleillement de la région. Ces éléments permettent de mieux gérer la chaleur et le froid pour profiter d’un confort optimal dans sa construction durable.
Planifier correctement les travaux
Pour réussir la construction d’une maison écologique, il est indispensable de bien planifier les travaux. Bien sûr, pour ce type de construction, il est tout à fait possible de déléguer les responsabilités à une entreprise spécialisée. En fonction des besoins de chacun, on peut signer un contrat clé à la main.
Ainsi, le constructeur va intervenir pour la constitution du dossier de financement et du dépôt du permis de construire après présentation du plan des travaux. En travaillant avec un maître d’œuvre compétent, on peut bénéficier d’une assistance professionnelle personnalisée. Et cela, tout au long du projet de construction de sa maison écologique.
Par ailleurs, si on le souhaite, on peut même décider de construire soi-même sa maison écologique. Toutefois, il est essentiel de s’assurer d’avoir les compétences nécessaires pour gérer ce type de travail. Dans le cas contraire, il est préférable de confier le projet à un professionnel qualifié afin de bénéficier de son expertise.
Choisir les bons matériaux
Peu importe ce que l’on dit, la réussite d’une maison écologique passe aussi par le choix des matériaux. En ce sens, le bois est le matériau le plus utilisé en éco-construction en raison de ses propriétés. Le bois est généralement utilisé pour construire l’ossature des bâtiments, car il assure une meilleure isolation.
En plus du bois, le chanvre est l’autre matériau le plus utilisé dans la construction d’une maison écologique. Pour renforcer la solidité de la structure, il suffit de mélanger le chanvre avec de la chaux pour obtenir une pâte forte. Et pour réguler l’humidité de l’air ambiant dans la maison, la terre crue s’avère être le matériau parfait.
Disponible en quantité, cette dernière est posée presque de la même manière que le chanvre. Toutefois, il est à noter que la terre crue nécessite un soubassement en pierre ou en brique. En fonction des envies, on peut choisir la paille, qui a une excellente capacité d’isolation et facile à poser.
Nouvelles solutions techniques et gestion intelligente
Au-delà du choix des matériaux et de l’implantation, l’amélioration de la performance d’une maison passe par l’intégration de systèmes innovants et une gestion fine des énergies. En complément des principes de conception déjà évoqués, il est pertinent d’envisager l’association de sources renouvelables (photovoltaïque, géothermie) avec des solutions de stockage et de pilotage pour réduire la consommation en heures de pointe. L’optimisation de l’étanchéité à l’air, de l’isolation thermique par l’extérieur et de la ventilation permet d’améliorer le confort hygrothermique tout en limitant les pertes. Des dispositifs comme la récupération d’eau de pluie, la ventilation double flux et la pompe à chaleur participent à une gestion globale de la ressource et de la chaleur. L’intégration de la domotique et d’un système de supervision énergétique (capteurs, tableaux de bord) facilite le suivi des consommations et le réglage en continu des installations, réduisant ainsi le gaspillage et prolongeant la durée de vie des équipements.
Penser durable, c’est aussi considérer l’impact sur le long terme : une analyse du cycle de vie et une stratégie d’économie circulaire permettent d’anticiper la maintenance, le recyclage et la remplacement des composants. La qualité de l’air intérieur, l’acoustique, la biodégradabilité des isolants et la traçabilité des approvisionnements sont des critères à inscrire dans le cahier des charges pour diminuer l’empreinte carbone et garantir la pérennité du logement. Pour concrétiser ces options techniques sans complexifier le projet, il est utile de s’appuyer sur des scénarios de simulation énergétique et des contrats de performance adaptés aux petits et grands budgets. Pour en savoir plus sur des solutions concrètes et des retours d’expérience disponibles en ligne, consultez disponible sur Renovallette, qui rassemble des ressources pratiques pour accompagner la mise en œuvre de ces approches.